Leadership et Identité

23 mai 2014

La colère de Jacques Brel

Colère, indignation et passion de le revendiquer. Un regard venu du passé qui fait écho aux indignations (et aux indignés ?) du présent. Avec toujours cette question qui se pose sur la source réelle de la colère…

Celle de Brel est viscérale, constitutive de son être. Une colère ontologique  et qui consume l’individu. Ses gestes, ses regards, le débit de ses paroles nous le disent. D’autres sont contextualisées et représentent l’expression d’un dommage perçu ici et maintenant par celui qui l’exprime. A tout dommage, réparation est nécessaire pour dépasser la colère. Alors oui, écoutons nos colères pour provoquer l’occasion d’expliciter ce qui nous a blessé et négocier en conscience la juste réparation.  Les colères exprimées et entendues et le travail de réparation peuvent ouvrir la voie du changement.